Vous avez sûrement entendu parler du collagène, mais savez-vous qu’il s’agit en réalité d’une vaste famille protéique ? Derrière ce terme se cachent 28 types connus à ce jour, chacun unique par sa composition moléculaire, son organisation au sein de l’organisme et ses propriétés. Comment les distinguer et quels sont les effets des différents types de collagène ? Apprenez à décoder les subtilités du collagène dans cet article.
Qu’est-ce que le collagène ?
Le collagène représente à proximativement 30 % des protéines de notre corps. Véritable « colle biologique » (du grec kolla), il assure cohésion, élasticité et résistance des tissus.
La plupart des collagènes sont constitués d’une structure caractéristique en triple hélice, formée de trois chaînes polypeptidiques enroulées, qui leur confère leur solidité. Ce motif est particulièrement marqué dans les collagènes dits fibrillaires (types I, II, III, V et XI), qui forment des fibres robustes dans la matrice extracellulaire.
D’autres types, dits non fibrillaires, comme les types IV ou X, adoptent des organisations différentes en réseau, tout en conservant certains motifs communs.
👉 Bon à savoir : vous voulez renforcer les effets du collagène ? Pensez à coupler votre supplémentation avec un apport suffisant en vitamine C, cofacteur indispensable à la synthèse endogène du collagène.
Collagène de type I : le plus abondant et structurant
Le collagène de type I est le plus présent dans votre organisme. Il compose la peau, les os, les tendons, les ligaments et participe même à la rigidité des parois vasculaires. Grâce à sa structure en triple hélice très serrée, il résiste admirablement à la traction, offre fermeté et densité à la peau, tout en soutenant votre ossature.
Lorsque vous optez pour un complément de collagène de type I, vous ciblez en priorité :
- la réduction des rides et le raffermissement cutané ;
- la consolidation des ongles et des cheveux ;
- la densité osseuse, notamment chez les personnes à risque d’ostéoporose.
Collagène de type II : le spécialiste des articulations
Le collagène de type II se retrouve quasi exclusivement dans le cartilage articulaire, où il forme un réseau de fibrilles plus fines et plus souples que celles du type I. Cette configuration absorbe les pressions et limite les frottements lorsque vous bougez. Elle est tout particulièrement recommandée si vous ressentez des douleurs articulaires, de la raideur ou si vous êtes sujet à l’arthrose.
Collagène de type III : l’allié de la souplesse et de la régénération
Le type III est intimement associé au type I dans la peau et forme un réseau plus lâche : c’est lui qui intervient en priorité lors de la cicatrisation, dans la moelle osseuse, dans les organes internes (foie, poumons) et dans les parois des vaisseaux.
Une supplémentation combinant les types I et III, souvent issu de collagène marin, favorise :
- une récupération cutanée plus rapide après une blessure ou un acte dermatologique ;
- une meilleure élasticité des artères, participant ainsi à la santé cardiovasculaire ;
- un effet synergique de raffermissement et de souplesse cutanée pour un teint plus lumineux.
Collagène de type IV : la base des membranes tissulaires
Contrairement aux fibrillaires, le type IV ne forme pas de fibres, mais un réseau en treillis au sein des membranes basales (sous l’épiderme, au pourtour des vaisseaux et des néphrons rénaux). Il joue un rôle crucial dans :
- la filtration rénale au niveau des glomérules ;
- la cohésion de la barrière épithéliale (peau, muqueuses) ;
- la perméabilité sélective des vaisseaux.
Si ce type ne fait pas partie des compléments alimentaires grand public, sa compréhension est essentielle pour étudier des pathologies rénales (syndrome néphrotique) et des maladies de la peau où la membrane basale est altérée.
Collagène de type V : le régulateur de la structure des fibres
Présent en faible quantité, le type V accompagne le type I dans la peau et la cornée, réglant le diamètre et l’organisation des fibrilles pour garantir la transparence cornéenne et la régularité de la matrice cutanée.
Bien que rarement isolé en supplémentation, vous le retrouverez naturellement dans les hydrolysats de collagène marins et bovins, apportant une touche de régulation structurale dans les formules complètes.
Collagène de type X : le moteur de la croissance osseuse
Produit par les chondrocytes hypertrophiés, le type X intervient dans le passage du cartilage à l’os, notamment pendant la croissance osseuse de l’enfant et lors de la réparation osseuse chez l’adulte. Il facilite :
- la minéralisation du cartilage ;
- la conversion en tissu osseux solide ;
- la formation du squelette embryonnaire.
À ce jour, il n’existe pas de supplément grand public à base de collagène X, mais son application en biomatériaux pour les implants osseux et en pansements avancés suscite un intérêt croissant dans la recherche biomédicale.
Autres types de collagène : des rôles spécialisés encore peu exploités
Au-delà des sept premiers types, on dénombre plus d’une quinzaine d’autres collagènes (VI, VII, VIII, IX, XI, XII, XIV, etc.), chacun intervenant dans des structures très spécialisées :
- type VI : réseaux microfibrillaires dans le muscle et le tissu conjonctif ;
- type VII : jonctions dermo-épidermiques assurant l’attache de l’épiderme au derme ;
- types IX et XII : collagènes non fibrillaires associés au cartilage ;
- type XI : présent dans le cartilage naissant, en tandem avec le type II.
Ces collagènes « mineurs » sont essentiels à l’architecture fine des tissus, mais leur extraction et leur usage en compléments restent pour l’instant confinés à la recherche.
Tableau récapitulatif des différents types de collagène
Comment choisir quel collagène prendre ?
Le choix du collagène dépend avant tout de vos objectifs personnels : souhaitez-vous améliorer l’apparence de votre peau, renforcer vos articulations ou simplement entretenir votre capital collagène au quotidien ?
Chez Twenty DC, nous développons une gamme complète de collagène en poudre qui s’adapte à toutes vos attentes :
- Peau Magnifique : enrichie en Ovoderm®, acide hyaluronique et vitamine C, cette formule vise à améliorer l’élasticité, la fermeté et l’hydratation de votre peau ;
- Articulations : formulée avec du collagène marin, du magnésium, de la vitamine C, de la glucosamine et de la chondroïtine, cette formulation préserve la mobilité et apaise les inconforts articulaires ;
- Pur Collagène : une version épurée du collagène marin, sans additifs, idéale pour une cure de fond ou pour les personnes qui souhaitent l’intégrer librement dans leur alimentation quotidienne (shakes, yaourts, smoothies, etc.).
Chacune de ces formules est disponible en plusieurs saveurs (neutre, fruitées ou gourmandes). Pour optimiser vos résultats, privilégiez une prise quotidienne de 10 g de collagène pendant au moins 12 semaines.
🔗 Cet article devrait vous intéresser : Guide des cures de collagène : mode d’emploi par besoin.
En combinant cette connaissance fine des types de collagène avec les formules expertes de Twenty DC, vous disposez désormais de toutes les clés pour une peau radieuse, des articulations souples et un bien‑être global. Faites le choix qui vous ressemble !
Sources :
- Ricard-Blum S. The collagen family. Cold Spring Harb Perspect Biol. 2011 Jan 1;3(1):a004978. doi: 10.1101/cshperspect.a004978. PMID: 21421911; PMCID: PMC3003457.
- Shoulders MD, Raines RT. Collagen structure and stability. Annual Review of Biochemistry. 2009;78:929-58. doi: 10.1146/annurev.biochem.77.032207.120833. PMID: 19344236; PMCID: PMC2846778.
